Certes, le cheval comme énergie alternative, ce n’est plus un scoop ! Cela commence même à entrer vraiment dans les mœurs. Les exemples se multiplient pour contrevenir à cette idée reçue qui ferait du retour du cheval au champ et en ville un gadget folklorique !
Des éleveurs de chevaux comtois se sont d’ailleurs engagés dans une démarche pour une reconnaissance officielle de la traction animale au niveau de l’Europe. Sur le plan écologique, la traction animale offre le meilleur rapport de transformation d’énergie en puissance. Elle est de fait une source d’énergie illimitée et sans aucun risque d’altération de l’environnement. Dès lors, chaque fois que le cheval de trait est utilisé pour différents travaux ou transports, c’est un acte de développement durable ! On peut rappeler aussi que l’utilisation du cheval de trait pour le travail dans les vignes, dans les champs, pour le débardage, l’entretien des espaces verts en ville, le ramassage des déchets verts ou du verre, le transport d’enfants, les promenades, etc. non seulement préserve la planète sur le long terme, mais crée des emplois immédiats. On peut citer par exemple les formations de cocher qui se multiplient, et tous les autres emplois directement liés au cheval.
Autre énergie alternative provenant du cheval : le fumier !
On peut citer l’exemple de la région de Fontainebleau qui a entrepris de valoriser les trente milles tonnes de fumier de cheval provenant des centres équestres alentours qui regroupent environ trois milles chevaux. Cette valorisation du fumier de cheval se fera grâce à une usine de méthanisation. Le projet est mené en partenariat avec l’Ecole des mines de Fontainebleau qui a étudié la possibilité de valoriser le fumier de cheval, et l’association de la Réserve de biosphère.
L’entreprise qui a étudié le projet a annoncé pouvoir produire du biogaz pour l’équivalent d’un million de litres de fioul, qui pourrait être revendu à Gaz de France. L’usine produira également du terreau et envisage la création d’une dizaine d’emplois !