Communication, observation, dissuasion, répression… pourraient être, dans l’ordre, les mots clés de cette expérience lancée en Seine-Saint-Denis : des policiers à cheval pour sécuriser les abords de quelques établissements scolaires.
Communication, car on sait quel « capital sympathie naturel » représente le cheval, où qu’il soit, y compris auprès des populations des quartiers dits « chauds ». Il n’est qu’à voir l’atout que représente le cheval dans des stratégies de réinsertion sociale.
Observation, par la situation élevée du cavalier, lui permettant de repérer facilement les mouvements et attitudes équivoques, dans un périmètre plus large que pour le piéton, le motard ou l’automobiliste.
Dissuasion, grâce au rapport de force et de puissance que représente le cheval, dès le premier coup d’œil !
Répression, parce qu’en cas de délit avéré, non seulement le cheval court vite mais en plus, il offre à son cavalier une force évidente.
Mais gageons que pour les établissement scolaires ainsi entourés, le cheval jouera son rôle de créateur de liens et que les situations de répression seront rares.
Un contexte de plus où le cheval devrait affirmer son rôle de « partenaire incontournable » des humains !