Le jumping International de Bordeaux 2010, qui s’est déroulé le week-end dernier, a rassemblé les plus grands cavaliers du monde devant un public toujours plus nombreux. Plus connu comme imitateur que comme cavalier, Nicolas Canteloup figurait pourtant à l’affiche de ce jumping. Non, pas comme humoriste… mais en selle, sur une jument nommée Musarde ! Et qui plus est, il a réussi un beau parcours sans faute !
Nicolas Canteloup était engagé vendredi, sur l’épreuve « partenaires ». Son parcours sans faute l’a placé à la 14^ème place de cette épreuve, où il fut seulement un peu juste question rapidité. Visiblement ému, l’artiste a expliqué qu’il était venu assister à ce jumping pour la première fois à l’âge de 14 ans, alors qu’il montait au club de Lège-Cap-Ferret. Déjà passionné de cheval, il aimait l’ambiance festive du jumping et la possibilité d’approcher les meilleurs cavaliers. Pour autant, il n’avait pas imaginé se retrouver un jour en compétition sur la même piste que les champions qui le faisaient rêver adolescent !
Mais comment fait-il pour concilier son métier d’humoriste, présent chaque matin sur les ondes d’une grande radio, en tournée, sur scène et régulièrement le dimanche sur le canapé rouge de Michel Drucker et entretenir un niveau de cavalier lui permettant de s’aligner sans rougir dans une épreuve de cette envergure ?
En fait, Nicolas Canteloup commence chaque journée par monter à cheval, à l’aube, en compagnie de son pur-sang anglais « Grand-Vent », dans ses écuries de Maisons-Laffitte. L’humoriste a repris les concours après huit ans de pause. L’équitation est pour lui non seulement un plaisir mais aussi un « sas de décompression ». Nicolas Canteloup monte à cheval quotidiennement. Même lorsqu’il est en tournée. Bottes et bombe sont du voyage. Il trouve toujours un club équestre à proximité pour monter.
Au-delà du jumping à Bordeaux cette année on a pu assister à une étape de la de coupe du monde d’attelage, avec la victoire de Thibault Coudry, le champion français. Le championnat  d’Europe de maréchalerie et l’exposition « cheval d’ailleurs » ont également contribué au succès de la manifestation bordelaise.