
ski joëring
Si le ski joëring n’était plus guère à la mode, on en remonte cependant l’origine autour de 2500 ans avant J-C, période à laquelle on trouve les premières traces du « Shörekjöring » (qui veut dire ski-tracté), en Suède. A l’origine, ce n’était qu’un moyen de locomotion utilisé par les paysans combinant ainsi le besoin de se déplacer avec les plaisirs du ski.
Vers la fin du XIXème siècle, certaines disciplines hivernales oubliées ont été réhabilitées. Mais en France, après la seconde guerre mondiale, l’usage hivernal du cheval disparait de nouveau. Il ne reviendra que dans les années 90. C’est notamment en Suisse, au début du XXème siècle, que le ski joëring a été développé dans un but touristique avec les fameuses courses de Saint-Moritz.
Si quasiment tous les chevaux, du poney au cheval de sang, peuvent convenir à la pratique du ski joëring, le dressage est essentiel car le cheval doit répondre parfaitement à la voix du skieur.

ski-joering
La Fédération Française d’Equitation reconnait deux spécialités de ski joëring : sur neige et tout-terrain. On appelle le skieur tracté par le cheval un « skieur-meneur ». Il n’est pas nécessaire d’être cavalier pour pratiquer ce sport dès lors que l’on peut disposer de chevaux bien éduqués. Quelques bonnes notions des techniques de glisse, ski, roller, par exemple, permettent de progresser plus facilement. Une bonne connaissance du cheval contribuera cependant au plaisir du skieur !
L’apprentissage commence par la maitrise de l’équilibre qui permet d’affronter les virages, de découvrir ses premiers slaloms, de commencer à faire quelques sauts avant de goûter au plaisir de la vitesse !
En tout-terrain, on remplace les skis par des skis-roues ou des chenillettes montées sur des chaussures de ski traditionnel. Les skis-roues, peu bruyants, s’utilisent sur des terrains durs, homogènes. Les chenillettes sont plus adaptées aux terrains accidentés. Mais elles sont bruyantes et pas très confortables. En dehors de la montagne et de la neige, le terrain le mieux adapté au confort du cheval et du skieur est la plage, à marée basse, sur le sable humide et dur. Le skieur-meneur peut s’équiper avec les mêmes protections que pour le roller, genouillères, coudières pour se protéger en cas de chute. Il vaut mieux également porter des lunettes pour éviter les projections dans les yeux. Le port du casque est indispensable pour les jeunes et vivement conseillé pour les adultes. En effet, il ne faut pas oublier qu’avec la vitesse, en cas de chute, la tête doit être protégée.
C’est vrmt un beau sport, amateur de ski et de chevaux, c’est une discipline pour vous!