Très bientôt, le 13 mars, les salles obscures vont accueillir Jappeloup de Luze, ce petit cheval, champion de saut d’obstacles, qui fera remporter l’or à son cavalier Pierre Durand aux JO de Séoul en 1988, le consacrera aussi champion d’Europe et champion de France !
Histoire peu banale que celle de ce petit cheval noir que rien ne prédestine à un tel parcours : « trop petit, trop caractériel, trop imprévisible » ! Et de son cavalier Pierre Durand, qui a lui aussi un parcours atypique puisqu’il bifurque d’une carrière d’avocat vers celle de cavalier de CSO !
Le film retrace comment, malgré cela, cavalier et cheval vont construire la relation de confiance qui les conduira sur les podiums et fera de ce cheval l’un des chevaux les plus performants qui soit. En tant que tel, Jappeloup sera reçu au journal télévisé d’Yves Mourousi !
Même si Pierre Durand ne se reconnait pas vraiment dans le film de Christian Duquay, qu’il décrit comme étant « à fort potentiel fictif », le cavalier a apprécié le casting : Guillaume Canet, Marina Hands, Daniel Auteuil… et les images du film.

Jappeloup de Luze

Jappeloup est né en 1975 à Saint-Savin en Gironde, d’un père trotteur, Tyrol II, et de Vénérable, une mère pur-sang. Sa hauteur au garrot n’est que de 1,58 m, ce qui ne le prédestine pas à devenir champion de CSO. 
Il a 4 ans quand il est présenté à Pierre Durand par Henry Delage, son propriétaire. Le cavalier le trouve trop petit et commence par refuser même de l’essayer. En voyant sauter le petit cheval, il change d’avis. Les deux, cheval et cavalier, ne se sont plus quittés.
Le palmarès du couple : champion de France en 1982, champion d’Europe en 1987, 11 médailles d’or en grands prix dont 5 en Coupe du monde et 3 en CSIO, et pour finir champion olympique aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988.
Le cheval arrête la compétition en septembre 1991. Un jubilé sera organisé aux pieds de la tour Eiffel en son honneur et pour remercier ses supporters. Il mourra seulement deux mois plus tard d’un arrêt cardiaque.