Comprendre le comportement du cheval facilite notre sociabilité…
Il y a quelques années, on en était à découvrir que la connaissance du comportement du cheval permettait au cavalier de mieux apprécier la pratique de l’équitation ! Les cavaliers commençaient à réaliser que les pratiques pour le moins « rugueuses », héritées des traditions militaires, étaient de moins en moins compatibles avec l’évolution culturelle de la société.
Françoise Anstett est parmi les premières auteures à avoir fait passer ce message, avec son ouvrage « Demande à ton cheval » dans lequel elle explique et partage les expériences de l’éthologue Donald Newe (ouvrage préfacé par Michel Henriquet et le Dr. Nadège Miklas, éthologue). Cet ouvrage devrait doit figurer dans les bibliothèques de tous les passionnés de chevaux. Si vous ne l’avez pas encore, il est disponible ici.
Elle a récidivé en publiant « Sommeil Noir », un roman jeunesse pour sensibiliser au respect et à la connaissance du cheval dès le plus jeune âge. Tout jeune cavalier appréciera la lecture de ce roman qui allie pédagogie et aventure !
Le cheval à une conscience sociale à partager !
L’homme évolue (chacun à son rythme…) étirant inexorablement la société vers sa nouvelle culture ! Il a ainsi pris légalement conscience que les animaux ne sont pas des objets mais des « êtres vivants dotés de sensibilité » Il prend également conscience que le cheval (l’équidé en général) est doté d’une « conscience sociale » alors même que cette conscience est fort inégalement partagée chez les humains !
Vous avez dit « conscience sociale » ?
Oui, cette conscience dite sociale est la connaissance que chacun des membres du groupe peut avoir de ses autres congénères au sein du troupeau. Il est en mesure de ressentir/comprendre ce qui, dans son environnement, peut être favorable ou nuisible au groupe. C’est ainsi qu’il établit des hiérarchies de compétences au sein du troupeau.
Chez les humains, cette conscience sociale voudrait que l’homme comprenne lui aussi les besoins de ses congénères et sache agir et coopérer à travers nos mécanismes sociaux. Ce n’est hélas pas toujours le cas… De même, les hiérarchies humaines s’établissent davantage par le rapport de force et/ou de pouvoir que par la reconnaissance des compétences.
Une nouvelle évolution culturelle vers davantage de conscience sociale…
Aujourd’hui, sous l’influence numérique (réseaux sociaux, outils de partages et de communication…) la société facilite notre capacité de conscience sociale individuelle et collective. Pour autant, nous ne sommes pas tous égaux dans cette capacité.
Là encore, le cheval peut être une source d’inspiration. Apprendre à mieux connaitre ses comportements individuels et grégaires, reste une mine d’information. Cet apprentissage stimule l’ouverture d’esprit, nos facultés d’observation, d’écoute… qualités indispensables au mieux-être de nos relations humaines. Il nous permet de travailler sur nos capacités d’intelligence émotionnelle, nos ressentis.
Développer ces qualités donnera des atouts précieux dans la vie professionnelle, que ce soit pour les cadres dirigeants ou simplement pour plus de bien-être au sein des équipes de collaborateurs. En tant que cavalier, cette capacité à construire des relations plus équilibrées avec le cheval donne à la pratique de l’équitation un tout autre sens !
Très intéressant cet article ! Il est important de considérer le cheval comme un être à part entière, savoir décoder les messages qu’il nous envoie.